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accueil en savoir plus la meg en scene expositions editions nous contacter visitez nos amis more la mere en gueule de tous temps, face à un destin qu'on leur présentait comme inéluctable, face à une évolution sociale qui pouvait paraître immuable, des gens simples se sont levés et ont pris en main leur devenir. ils ont contribué à construire une société un peu plus humaine. aujourd'hui encore, leur engagement est plein d'enseignements. c'est pour ça qu'a été créée l'association : valoriser l'histoire sociale du bassin minier de montceau-les-mines. © 2014 by il était une fois . , au départ, ça fait partie de la mythologie populaire bourguignonne. tant que les petits enfants sont bien sages, elle dort… - comme la belle au bois dormant ? - pas vraiment… la comparaison s’arrête là. parce qu’elle ne dort pas en attendant sagement qu’un prince la réveille d’un baiser chaste, pour lui faire chastement des tas d’enfants qui vivront une vie bien réglée. ce qui la réveille, c’est plutôt un gamin trop curieux qui s’approche d’un puits, d’une mare, d’un étang, un enfant turbulent qui a du mal à obéir… et si elle vient à s’ébrouer, alors gare… gare… gare… parce qu’elle est plutôt du genre gourmande, une sorte de goulue déchaînée… alors pourquoi s’est-elle réveillée, il y a vingt ans, à montceau les mines ? le problème avec les mineurs, c’est leur détestable manie de creuser ! ils creusent des puits, ils exploitent des filons, ils mettent à jour des « découvertes » : quelle fichue curiosité ! or certains de leurs descendants, à montceau-les-mines, se sont mis à creuser : le passé, les mémoires, le présent aussi et ses non-dits ou ses « pas-dits-assez-forts ». et au fond de leurs puits, ils ont trouvé une vérité bonne à dire : il y a toujours eu, et il y aura toujours des gens pour regarder les difficultés de la société en face et ne pas accepter une évolution présentée comme inéluctable, des gens qui reprennent les choses en main pour bâtir une société plus juste et plus humaine. de quoi donner encore plus de courage pour creuser, encore plus profond. tous les moyens sont bons à partir de là : interviews, édition de livres, de gazettes, expos, lectures publiques, chansons, spectacles... l’essentiel est de donner la parole, et de la prendre à son tour, pour que chacun donne sa version. aujourd’hui ne dévore plus les enfants curieux. si elle l’ouvre encore, sa fameuse gueule, c’est pour dire, encore et encore, que les hommes sont libres et responsables du monde qu’ils choisissent au jour le jour : ombre ou lumière. samuel jaudon président de un cabaret plus que jamais solidaire saint-vallier, ciry-le-noble, montchanin, prissé, saint-bérain... le cabaret des plaisirs solidaires s'est bien promené en 2017, et nous comptons bien continuer à l'exporter cette année. chansons sociales, sketches, patois montcellien, les éléments de ce spectacle changent à chaque représentation, de même que sa mise en scène, ce qui permet au public d'être toujours surpris et à la vingtaine de chanteurs, comédiens et musiciens de ne pas s'en lasser. chagotville l'expo en 2016, montceau-les-mines a fêté ses 160 ans. pour l'occasion, , en partenariat avec la municipalité, a présenté le 17 septembre, à l'occasion des journées européennes du patrimoine, une exposition : chagotville, il y a 160 ans, montceau-les-mines. elle fut également installée lors des représentations de chagotville à l'espace culturel louis aragon de saint-vallier en mars 2017. nous espérons vivemen tpromener "l'expo" dans les collèges, lycées et bibliothèques du bassin minier, et elle deviendra p't-êt' ben une exposition permanente, selon le voeu de madame le maire de montceau-les-mines. nous espérons également que les montceliens nous permettront d'étoffer l'expo, en nous confiant pour reproductions documents et photographies qui pourraient nous éclairer sur la fin du 19ème siècle dans la cité minière. "moi, j'fais pas de politique"...? il y a ces jours-ci un vieux refrain qui devient le seul air connu du temps : la chanson économe. et la chanson économe, c’est pratique, parce que ça permet de taper sur tout le monde. alors les associations n’y échappent pas. mais n’allez pas croire que je vais pousser la longue plainte du président qui voit ses subventions réduites. déjà parce que, personnellement, on n’a pas plus à se plaindre que ça (même si on avait demandé davantage)... mais je n’ai pas l’habitude d’inviter les gens pour leur faire publiquement des reproches... non, le débat dépasse largement la question financière, il est plus embêtant... a entendre certains, les associations seraient à regarder avec méfiance, comme si elles passaient leur temps à profiter, voire à abuser de leur statut. lire la suite actu meg